Suma de Reyes du Despensero (éd. J.-P. Jardin).pdf

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Suma de Reyes du Despensero
Édition et présentation
Jean-Pierre Jardin (éd.)
DOI : 10.4000/books.esb.481
Éditeur : e-Spania Books
Lieu d'édition : Paris
Année d'édition : 2013
Date de mise en ligne : 21 janvier 2013
Collection : Sources
ISBN électronique : 9782919448166
http://books.openedition.org
Édition imprimée
Nombre de pages : 390
Référence électronique
JARDIN, Jean-Pierre (dir.).
Suma de Reyes du Despensero : Édition et présentation.
Nouvelle édition [en
ligne]. Paris : e-Spania Books, 2013 (généré le 28 novembre 2019). Disponible sur Internet : <http://
books.openedition.org/esb/481>. ISBN : 9782919448166. DOI : 10.4000/books.esb.481.
© e-Spania Books, 2013
Conditions d’utilisation :
http://www.openedition.org/6540
Sources • 4
Collection dirigée par Patricia R
OCHWERT
-Z
UILI
Publié avec le concours d'AILP
(GDRE n° 671 de CNRS)
Couverture :
Photographie du Tombeau d'Henri III, Capilla de los Reyes Nuevos,
Cathédrale de Tolède.
Crédits :
Chapitre primatial, Tolède.
Paris, CLEA, 2012
ISBN électronique : 978-2-919448-16-6
ISBN iBookstore : 978-2-919448-17-3
Suma de reyes
du Despensero
Édition et présentation de
J
EAN
-P
IERRE
J
ARDIN
Les Livres d’e-Spania
AVANT-PROPOS DE 2012
À mon père,
in memoriam
«
Que por mayo era, por mayo, cuando empieza la calor
»
Les pages qui vont suivre ont déjà derrière elles une longue histoire, à croire que le destin
de l’œuvre du grand dépensier de la reine Aliénor est de ne jamais connaître le repos et de
parcourir le monde –ou une petite partie de celui-ci- sous des formes sans cesse renouvelées.
Cette fois, la voilà sur le point de se faire admettre dans la prestigieuse collection des
Livres
d’e-Spania,
un destin que son premier auteur n’aurait jamais pu rêver. Quant à moi, simple
parrain chargé, après d’autres, de la porter sur les fonts baptismaux par le biais de cette
édition critique aux multiples vicissitudes, je voudrais sur le seuil de celle-ci exprimer ma
gratitude aux responsables de cette collection, Patricia Rochwert-Zuili, Hélène Thieulin-Pardo
et Georges Martin, qui n’ont pas hésité une minute à accueillir ce texte qui fut sur le point de
devenir SDF (ou plutôt SSF, sans serveur fixe).
Ces noms, le lecteur les retrouvera cités dans les remerciements qui concluent le prologue
de 2006, qui suit cet avant-propos, et que je n’ai pas souhaité corriger. Certes, le temps a
passé et provoqué des changements considérables dans la vie de tel ou tel d’entre nous : ainsi,
Georges Martin est passé de l’ENS LSH de Lyon à l’université Paris-Sorbonne, et au SIREM,
qui était un GDR, a succédé AILP, qui est un GDRE. Patricia Rochwert-Zuili a soutenu son
Habilitation à diriger des recherches
et occupe aujourd’hui un poste de professeur à
l’université d’Artois ; Flora, étudiante décidément fidèle, vient de soutenir sa thèse de
doctorat sous ma direction. Quant à l’université Paris 13, elle n’est plus aujourd’hui à mes
yeux qu’un paradis perdu, dont le médiévisme hispanique a fini par être chassé par des
divinités au petit pied qui se sont crues seules propriétaires de l’arbre de la connaissance,
trompées sans doute par l’hypocrite serpent.
Plus douloureusement, le temps cruel a eu raison de ma mère, dont je saluais la patience au
terme de mon prologue et qui a finalement rejoint mon père dans un monde que l’on dit
meilleur. Tous les deux sont à présent réunis dans le souvenir affectueux que leur fils garde
précieusement au plus profond de son cœur. Pour finir cet « ubi sunt » sur une note plus
légère, j’ajouterai que je rédige ces lignes sur un nouvel ordinateur –un de plus !
Cette nouvelle étape de la diffusion de la
Somme des rois
aurait pu être l’occasion d’une
réécriture des pages de présentation et d’une révision en profondeur de l’appareil critique. J’y
ai songé, mais j’y ai finalement renoncé devant l’ampleur de la tâche, alors même que je n’ai
pas fondamentalement changé d’opinion, ni sur la signification du texte ni sur la façon dont il
peut être présenté au public. Quelques éléments nouveaux, cependant, sont apparus lors de ces
six dernières années, et le but de ces quelques pages est de les traiter brièvement, en attendant
que je puisse leur consacrer une étude plus approfondie dans un futur nécessairement proche
(décidément, non ! L’histoire de la somme du grand dépensier n’est pas achevée).
Le principal de ces éléments est sans aucun doute la prise de conscience d’un oubli. Dans
le cadre d’études consacrées à un autre texte de l’historiographie castillano-léonaise,
l’Historia
Silense,
il m’est en effet apparu que dans ma recension des manuscrits du
Despensero,
j’en avais oublié un, pourtant parfaitement référencé. Ce codex porte la cote
9317 de la BNE, et le texte de la somme qui nous intéresse y occupe la quatrième place. On
trouvera plus loin quelques données plus précises sur ce manuscrit, curieusement oublié de
tous ceux qui, à ce jour, se sont intéressés à la somme du grand dépensier. Pour aller vite, je
dirais simplement ici que la description de l’inventaire des manuscrits de la BNE ne me
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